« L'enfant est optimisé pour aller dans le vaste monde. C'est son désir le plus cher, d'aller à la rencontre des autres vivants. (Autrefois, j'aurais dit les autres humains, maintenant, je sais que c'est les autres vivants.) Il va à la rencontre des autres à cœur et à bras ouverts. Sans tenir compte ni de la couleur de peau, ni de la religion, ni de l'âge.
Et ça, c'est la socialisation grandeur nature ! » ~ André Stern
Socialisation grandeur nature
« C'est notre socialisation à tous, dans le monde, dans le grand bain de la différence. C'est ça l'enrichissement mutuel. Ça, c'est l'absence de compétition. Parce que quand on est tellement différents, on ne peut pas se comparer. Quand on ne peut pas comparer, on ne peut pas entrer en compétition.
La question n'est pas '' est-ce que je sais la même chose ou plus ou moins que toi ? ''.
L'enfant ne compare jamais. L'enfant se dit, '' ce que tu sais toi, ce qu'il sait lui, ce que je sais moi, avec tout ça ensemble on est capables de grandes choses ''.
L'enfant ne pense jamais les uns contre les autres. L'enfant pense toujours les uns avec les autres. En enrichissement mutuel dû à la différence.
Tout ça c'est possible quand l'enfant va dans le vaste monde. Si l'enfant reste à la maison, alors, il y a un problème.
Les gens se font du souci pour ma socialisation, mais sincèrement moi je me fais du souci pour la socialisation de certains qui voient constamment ce qu'il y a de pire dans les relations humaines, les ghettos, la séparation du monde.
Il n'y a rien de pire pour nous, humains, de nous sentir exclus d'un groupe. La neurobiologie a montré qu'il n'y a rien de plus douloureux pour nous que de nous sentir exclus d'un groupe. » ~André Stern
transcription : Édith Chabot-L. - J'OSE la vie !